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La DGSN dévoile son bilan de l’année 2020

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La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a présenté son bilan de l’année 2020. Drogues, criminalité, accidents de la route, mesures pour faire respecter l’état d’urgence sanitaire… tout y est. L’institution dirigée par Abdellatif Hammouchi a également exposé ses projets pour l’année 2021. Une année où la DGSN aspire à un nouveau départ.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a présenté son bilan annuel. Plusieurs chiffres ont été révélés concernant cette année 2020 marquée par un contexte particulier lié à la pandémie de la Covid-19. Voici les différents indicateurs présentés par la DGSN dans son bilan.

Réalisations 2020

14 nouvelles structures de sécurité ont été créées durant cette année en plus de la création d’un commissariat de circonscription de police et d’un arrondissement de Police à Imouzzer Kandar, en réponse à l’expansion urbaine et à la croissance démographique de cette ville.

Afin de faire face aux menaces terroristes et à la sécurité de manière générale, les services décentralisés de la police ont été renforcés par des unités spécialisées dans le repérage et le désamorçage des explosifs. Cinq brigades régionales des artificiers ont été mises en place au niveau des préfectures de police de Rabat, Marrakech, Casablanca, Tanger et Agadir. Ces derniers équipés de huit véhicules de haute technologie ont bénéficié d’une formation technique et pratique.

Lutte contre la criminalité

Le taux de criminalité a enregistré une forte baisse (-30% des atteintes aux biens en 2020). Le nombre de victimes d’actes criminels a quant à lui baissé de 14%. Par ailleurs, 851.343 affaires ont été traitées en 2020, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019. La DGSN explique cette hausse principalement par les actes et les infractions liées à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement.

Drogues saisies

97.564 personnes ont été arrêtées pour des affaires liées à la drogue, soit un recul de 23% par rapport à 2019. Les quantités de cocaïne saisies ont atteint 132,16kg (en baisse de 75% par rapport à l’année précédente). Le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés soit une baisse de 66% par rapport à 2019.

Les saisies de haschich et ses dérivés ont atteint 217,32 tonnes, en hausse de plus de 37 tonnes. Quant aux quantités saisies d’héroïne, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8,5 kg.

Mesures pour assurer l’application de l’État d’urgence sanitaire

154 barrages judiciaires ont été installés sur différents axes routiers dans les zones urbaines et périphériques. Ces barrages ont été appuyés par 1699 points fixes et mobiles pour contrôler les déplacements exceptionnels et faciliter la circulation des marchandises et des produits de première nécessité.

Au total, 15.658 agents de police ont été mobilisés pour travailler 24h/24, 7j/7. Une mobilisation qui a permis de recenser 968.967 infractions aux dispositions exceptionnelles visant à stopper la propagation de la Covid-19.

Interpol

Le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêt internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale. De l’autre côté, 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux ont été arrêtées. Par ailleurs, 3.029 mandats de recherche ont été émis par des autorités judiciaires étrangères au Maroc.

Accidents de la route

58.785 accidents physiques de la circulation ont été enregistrés en 2020 contre 70.915 en 2019, soit une baisse de plus de 18%. Le nombre de morts en périmètre urbain a également baissé (-26,4% en 2020 en comparaison avec l’année 2019). Par ailleurs, 454.399 procès d’infractions au Code de la route ont été enregistrés au cours de cette année, contre 567.714 en 2019, soit une baisse d’environ 20%.

Projets 2021

La DGSN prévoit pour la prochaine année de généraliser des Brigades de renseignement criminel et d’appui technique dans plusieurs services décentralisés de la police judiciaire afin de les appuyer dans le domaine des investigations et des recherches techniques.

D’un autre côté, deux écoles régionales pour la formation du policier à Tanger et Marrakech viendront s’ajouter à celles déjà existantes à Fès, Oujda, Laâyoune, Kénitra et Ifrane. Un 5e district de sûreté est également en cours d’instauration dans les préfectures de police de Rabat et Marrakech pour hisser le niveau de la couverture sécuritaire dans les deux villes et approcher les services policiers des nouveaux quartiers et pôles urbains qui en relèvent.

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