Les médecins du public n’en peuvent plus. Dans un communiqué publié le samedi 10 octobre, ces derniers ont annoncé leur intention d’observer une grève nationale de 48 heures, les 4 et 5 novembre prochain. Les services de réanimation et d’urgence seront exclus cependant de cette grève. Selon TelQuel, le syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) prévoit également d’organiserdes protestationscontre l’approche «incompréhensible» du gouvernement à l’égard de leurs revendications. Ainsi, des manifestations et des sit-in nationaux seront tenus à Rabat devant le ministère de la Santé, le ministère des Finances et le Parlement, dont les dates seront très prochainement annoncées. Le syndicat a souligné qu’en plus des médecins, les pharmaciens, les chirurgiens dentaires et autres professionnels de la santé prendront aussi part à ce mouvement de protestation.
Les revendications du SIMSP
Les médecins dénoncent de par leur démarche les promesses non respectées et le silence du gouvernement, en particulier celui du ministère de la Santé, face à leurs revendications. Dans son édition de ce mardi 13 octobre, L’Opinion rapporte que le membre du SIMSP compte porter des uniformes noirs et des brassards 509 (en référence à l’indice salarial 509, équivalent du doctorat), boycotter les campagnes chirurgicales ne respectant pas les règles de sécurité et poursuivre les démissions individuelles et collectives. Cette manifestation de colère traduit leur ras-le-bol quant à leurs conditions de travail difficiles et le manque d’attention du gouvernement vis-à-vis de leurs revendications, précise Médias24. Aujourd’hui le Maroc explique pour sa part que les médecins déplorent que ce sont la pression qui pèse sur leurs épaules et le manque de moyens mis à leur disposition, depuis le début de la crise sanitaire de la Covid19,qui les ont contraints à recourir à de tels actes de protestation pour faire entendre leur voix. Et d’ajouter que bien que la tutelle ait accepté le 6 août dernier l’un des principaux motifs de leur dossier revendicatif, notamment l’augmentation de l’indice salarial et la mise en application de cette augmentation, rien n’a été fait depuis. «Cela fait plus d’un mois que l’on attend. Jusqu’à quand?? Nous n’avons eu aucun feedback de la part du ministère. Il y a une ignorance volontaire de notre dossier. Nous sommes conscients de l’importance de notre devoir en tant que médecins, mais nous refusons de délaisser nos revendications», martèle Mountadar Alaoui, secrétaire générale du SIMSP.
Tension croissante
Pour rappel, les protestations des médecins du secteur public font rage au Maroc depuis l’année dernière. Ces derniers réclament des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail pour les professionnels de la santé du secteur public. Lors de leurs manifestations, ces médecins ont dénoncé la pénurie des ressources humaines, qui a entraîné la suspension des opérations chirurgicales dans plusieurs hôpitaux publics. En outre, ils ont déploré que le pays souffre de déficiences dues à l’absence d’une stratégie claire pour répondre aux demandes des citoyens. Et le syndicat a enfin condamné la situation désastreuse des hôpitaux publics marocains, dont beaucoup ne disposent pas de l’équipement approprié pour traiter la majorité des cas urgents, surtout en cette période de pandémie du nouveau coronavirus.
Alerte météo : chutes de neige samedi et dimanche
Société - Des chutes de neige sur les hauteurs dépassant les 1.800 m, sont prévues dans certaines provinces du Royaume.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Quel est le vrai taux de chômage au Maroc ?
Société - Un jeune Marocain sur deux, âgé de 15 à 24 ans, vivant en milieu urbain, est au chômage selon BAM. Le HCP révèle un taux de 13,6 % et 21,3 % d’après le RGPH.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Latifa Akharbach défend le droit universel à l’éducation numérique
Société - Latifa Akharbach, présidente de la HACA, a souligné que l’éducation à l’information et au numérique doit être considérée comme un droit universel.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Radars fixes : 270 millions gaspillés, une enquête en cours
Société - La BNPJ enquête sur les anomalies relevées par la Cour des comptes concernant le marché public de radars fixes.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Migration : un nouvel axe Maroc-UE en construction
Société - Le Maroc et l’Union européenne (UE) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur collaboration stratégique sur le dossier migratoire.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Violence envers les femmes : bilan de la campagne nationale
Société - La 22e campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles a été couronnée par la réalisation de 1.557 activités de sensibilisation à travers le Royaume, a annoncé mercredi à Agadir la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024DGSN : numérisation des démarches administratives
Société - La DGSN introduit le portail interactif E-Police. Ce projet centralise une variété de services administratifs dans un espace numérique conçu pour tous les citoyens marocains.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Nouvelle liaison directe entre Fès et Milan-Bergame
Société - Lancement de sa nouvelle liaison directe entre Fès, capitale spirituelle du Maroc et Milan-Bergame, en Italie.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024L’immeuble yacoubian
Société - Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent dans le piège d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle et la nostalgie du passé.
Rédaction LeBrief - 21 décembre 2023Les bacheliers s’expriment !
Khansaa Bahra - 13 juin 2019Horaires des prières à Rabat
Société - Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Rabat ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Rabat ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 13 mars 2023NASA : le premier Émirati dans l’espace, en route vers l’ISS
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019La viande toujours aussi chère sur le marché de gros
Société - La viande bovine est proposée entre 88 et 91 dirhams le kilo, tandis que la viande ovine se situe entre 115 et 120 dirhams le kilo.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Bistouri : du glamour à la dérive
Dossier - Bienvenue dans un Maroc où le bistouri et les seringues sont devenus aussi communs que le brushing.
Sabrina El Faiz - 23 novembre 2024Saigner pour guérir
Dossier - Rien qu’un rasoir, une pipette et un seau ne peuvent guérir. Car la saignée est réputée pour être «miraculeuse».
Atika Ratim - 14 décembre 2024