Généralement, le mode de scrutin et le découpage ont une incidence relative sur la composition de la Chambre des représentants, mais pour ce qui est de la méthode de calcul de la répartition des sièges, c’est une autre paire de manches. Le mode de scrutin de liste intègre plusieurs éléments. Arrêtons-nous sur deux points essentiels : le seuil électoral et le quotient électoral.
Pour ce qui est du seuil électoral, il s’agit en fait du pourcentage de voix minimal recueilli au niveau d’une circonscription, pour qu’un parti puisse participer à la répartition des sièges. Fixé à 3%, il agit légèrement sur le quotient électoral (soit le nombre de suffrages nécessaires pour obtenir un siège).
Le quotient électoral déterminant ?
La méthode de calcul est relativement simple : on soustrait les voix obtenues par les partis qui n’ont pas atteint le seuil électoral du nombre total des bulletins valides. On divise par la suite la différence par le nombre de sièges de la circonscription pour obtenir le quotient électoral. C’est sur cette base que les sièges sont répartis. Pour 2021, la plupart des formations politiques voudraient voir le calcul du quotient électoral changer. Au lieu de le calculer sur la base du nombre de votes valides, on définit le quotient électoral à l’avance pour chaque circonscription sur la base des électeurs inscrits. Selon Les Inspirations Éco, «les défenseurs de cette option brandissent la carte de la nécessité de garantir le pluralisme politique et de faire prévaloir le principe de la “justice électorale”». Et à La Vie Éco de conclure qu’il s’agit de «lutter contre les velléités hégémoniques d’un seul courant politique dans les institutions élues».
Plusieurs politologues estiment que le changement du quotient électoral permettra l’émergence des petites formations politiques, mais ne modifiera pas radicalement l’échiquier politique marocain. Les débats autour de ce mécanisme auront lieu lors de la discussion des différentes lois électorales qui seront soumises au Parlement pendant la session d’automne qui sera ouverte ce vendredi.
!function(e,i,n,s){var t= »InfogramEmbeds »,d=e.getElementsByTagName(« script »)[0];if(window[t]&&window[t].initialized)window[t].process&&window[t].process();else if(!e.getElementById(n)){var o=e.createElement(« script »);o.async=1,o.id=n,o.src= »https://e.infogram.com/js/dist/embed-loader-min.js »,d.parentNode.insertBefore(o,d)}}(document,0, »infogram-async »);Quotient électoral et plus fort reste Pour une circonscription dotée de 5 sièges, 10000 votes exprimés ont été validés et tous les partis ont atteint le seuil électoral de 300 voix (3%). On prend alors le nombre de voix qu’on divise par le nombre de sièges (10000/5 = 2000). Le parti A a obtenu 6100 voix. Puisque le quotient électoral est de 2000, le parti A remporte 3 sièges (2000 voix pour chaque siège). On répète l’opération avec le parti B, arrivé 2e avec 2800 voix, il obtient donc 1 siège. Le parti C, ayant eu les faveurs de 1100 électeurs, n’a pas assez de voix pour obtenir un siège au quotient. Au total, le parti A a un reste de 100 voix, le parti B 800 voix restantes et le parti C 1100 voix. Le dernier siège de la circonscription sera accordé au parti ayant le plus grand reste, en l’occurrence le parti C.
Hammouchi effectue une visite de travail en Belgique
Politique - Abdellatif Hammouchi, a effectué le 5 décembre 2024 une visite de travail en Belgique à la tête d'une importante délégation sécuritaire.
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024Entretien entre Aziz Akhannouch et le président de la BAD
Politique - Aziz Akhannouch a rencontré le 5 décembre 2024 à Rabat le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024Maroc – BERD : vers une économie verte et inclusive
Économie, Politique - Aziz Akhannouch s’est entretenu à Rabat avec Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, ce jeudi 5 décembre.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Soutien public à la presse : un décret qui divise
Politique - Six organisations éditrices représentant plus de 800 entreprises médiatiques ont exprimé leur désaccord face au décret fixant les plafonds de soutien aux secteurs de la presse.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Le roi Mohammed VI préside le Conseil des ministres
Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres, ce mercredi 4 décembre 2024, au palais royal de Rabat.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024Financement du développement en Afrique : Fettah plaide pour une mobilisation collective
Politique - Lors de la 5e édition de l’Africa Investment Forum (AIF), tenue à Rabat, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a appelé à une mobilisation collective pour améliorer l’accès au financement en Afrique
Farah Nadifi - 4 décembre 2024PLF 2025 : 231 amendements examinés par la Chambre des conseillers
Politique - La Commission des finances de la Chambre des conseillers a reçu 231 amendements sur la première partie du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. Parmi eux, 66 ont été acceptés, 55 rejetés et 110 retirés. La majorité des propositions portaient sur le volet fiscal (177 amendements), suivi des volets douanier et divers.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Nasser Bourita reçoit le ministre djiboutien des AE, porteur d’un message au Roi
Politique - Le Royaume du Maroc s’est constamment engagé à soutenir Djibouti dans son processus de développement.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024Bourita reçoit le président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie
Politique - Le Maroc et la Mauritanie confirment leur volonté de renforcer leurs relations, comme en témoigne la rencontre entre Bourita et Bemba Meguett.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024PLF 2025 : des réformes pour un avenir social plus équitable
Politique - Le projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025 met en avant un ensemble de mesures visant à consolider l’État social.
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Diplomatie parlementaire : Ould Errachid en mission au Panama
Politique - Mohamed Ould Errachid se rendra au Panama les 4 et 5 décembre à la tête d’une délégation parlementaire marocaine.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Ex-camarades du Roi : que sont-ils devenus ?
Politique - Ils s’appellent Fouad Ali El Himma, Mohamed Yassine Mansouri et Noureddine Bensouda. Ils font partie des ex-camarades du roi Mohammed VI pendant ses années de collège.
Hafid El Jaï - 22 mai 2022Les dessous de la carte
Dossier - Prononcé devant le Parlement du Maroc le 29 octobre, quels secrets, quelles promesses, quelle histoire se cache derrière le discours d'Emmanuel Macron ?
Sabrina El Faiz - 2 novembre 2024CDM 2030 : la BAD investit 650 M€ au Maroc
Politique - Le président de la BAD, a annoncé l’élaboration d’un projet de financement de 650M d’euros, destiné au développement des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires du Royaume.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024PLF 2025 : 231 amendements examinés par la Chambre des conseillers
Politique - La Commission des finances de la Chambre des conseillers a reçu 231 amendements sur la première partie du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. Parmi eux, 66 ont été acceptés, 55 rejetés et 110 retirés. La majorité des propositions portaient sur le volet fiscal (177 amendements), suivi des volets douanier et divers.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Le prince Moulay Rachid a représenté le Roi à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris
Politique - Le prince Moulay Rachid a pris part à la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris .
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024