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J-2 avant le début de la session d’automne de la dernière année de cette législature. Le roi Mohammed VI doit donner vendredile coup d’envoi de cette session très attendue par la sphère politique nationale.Le discours d’ouverture sera prononcé à partir du palais royal de Rabat etsera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision à 16h00.
Le journal Les Inspirations Éco rapporte, dans son éditorial de ce mercredi 7 octobre, que «les dossiers chauds ne manquent pas. Dans la foulée, on pourrait citer la lutte contre l’enrichissement illicite, la guerre contre la corruption, l’absorption des secteurs informels, la retraite des parlementaires, etc. Cela, sans compter la Loi de Finances 2021, inédite du fait du contexte avec lequel elle coïncide et des priorités qui en découlent.
Le quotidien est également revenu sur les prochaines élections de 2021 et l’enjeu que cela représente pour les politiques. «Nous sommes aujourd’hui sur la ligne de départ de la course électorale, il ne serait pas fantaisiste de souligner que la reconquête de la confiance sera l’autre défi stratégique que les politiques auront à relever. Or, avouons-le, raviver la flamme de la confiance auprès de toutes les composantes de la société (ménages, électeurs, investisseurs…) s’annonce plus ardu à l’aune de la délicate phase sanitaire que nous traversons. Si ce pari est réussi, la relance ne sera plus seulement économique, mais globale», écritLes Inspirations Éco.
Objectif : adopter le maximum de réformes
Plusieurs textes importants sont attendus pour cette rentrée parlementaire. À commencer par le Projet deLoi de Finances (PLF) 2021 qui devra être examinéet transféréà la Chambre des représentants, avant le 20 octobre. Hormis le PLF, les lois électorales, le projet de loi relatif à l’élargissement de la couverture sociale, la réforme des établissements et entreprises publics, les textes surle droit de la grève ainsi que le Code pénal figurent dans le programme parlementaire de la session.
Le défi sera de faire passer un maximum de réformes dans un laps de temps réduit. D’autant plus que certains projets traînent depuis plusieurs années, notamment, celui complétant et modifiant le Code pénal bloqué à la Chambre basse, depuis 2016.
Le journal Aujourd’hui le Maroc souligne que la tâche ne sera pas facile, surtout avec l’apparition au cours des dernières semaines de divergences entre le gouvernement d’un côté et les partis politiques ainsi que les syndicats de l’autre. Des relations qui, selon le journal, «risquent d’être exacerbées avant le démarrage des travaux de plusieurs commissions d’information ou d’enquête ciblant l’action gouvernementale dans plusieurs domaines».
El Otmani attendu le 19 octobre
Le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, devra se présenter le 19 octobre prochain au Parlement pour répondre aux questions concernant la gestion des développements de la situation épidémiologique. Avant cela, les ministres de l’Enseignement, Saïd Amzazi, et de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, seront interpellés par les parlementaires, le lundi 12 octobre. Pour sa part, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, sera auditionné par les députés le 26. Une séance qui verra également la présencedu ministre de l’Intérieur, Abelouafi Laftit.
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