Le projet de loi organique sur le droit de grève va-t-il enfin voir le bout du tunnel ? En tout cas, l’examen de ce texte de loi sera sur la table de la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants ce mercredi 16 septembre 2020. Mohamed Amekraz, ministre du Travail, devra faire face aux parlementaires et défendre ce texte qui a suscité beaucoup de débats.
Le journal Aujourd’hui le Maroc rapporte, ce lundi 14 septembre, que «le gouvernement a présenté ce texte de loi en commission alors qu’aucun consensus n’a été trouvé avec les syndicats». Le quotidien juge que la programmation de ce projet «ressemble à un coup de force de la part de l’Exécutif qui se trouve entre le marteau des syndicats et l’enclume du patronat».
D’une part, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a longtemps lutté pour l’accélération de l’adoption de cette loi qui traîne depuis 2016. De l’autre, les syndicats estiment que c’est un dossier qui doit faire l’objet d’une démarche à la fois participative et consensuelle avant son examen au Parlement. Ces derniers ont toujours appelé à mettre ce projet sur la table des négociations dans le cadre du dialogue social, avant son passage au Parlement.
Le gouvernement souhaite à travers la programmation de ce projet de Loi organique en commission gagner du temps avant l’arrivée de l’année 2021 et ses échéances électorales tant attendues par l’ensemble des acteurs.
Des dispositions qui ne font pas l’unanimité
Dans les dispositions de ce projet de Loi organique, qui comporte 49 articles, certains points suscitent une polémique. Le projet de loi précise que «toute grève avec des objectifs politiques est interdite» et que «tout appel à la grève en violation de ce texte est nul et non avenu», rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du lundi 14 septembre 2020.
Par ailleurs, l’article 7 de cette loi indique que l’appel à la grève ne peut intervenir que 30 jours après la transmission du dossier revendicatif à l’employeur. Un délai que la législation a fixé afin que les salariés et l’employeur puissent trouver durant cette période un consensus et suspendre « éventuellement »cette grève.
La nouvelle réglementation précise également que les autorités doivent être informées au moins 7 jours avant la date de la tenue de la grève. Sont concernés par cette notification, le Chef du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, le ministre du Travailet les organisations patronales. Cette disposition concerne également les fonctionnaires du secteur public. Sont exclus du droit de la grève, les magistrats, les fonctionnaires de l’administration de la défense, des Forces armées royales (FAR), de la Gendarmerie royale et de la Sûreté nationale.
Pour rappel, plusieurs centrales syndicales avaient refusé d’adhérer à certaines de ces dispositions. Parmi elles, l’Union marocaine dutravail (UMT) qui avait affirmé en 2019 que ce projet de loi «a été élaboré par le gouvernement d’une manière unilatérale» et «sans la moindre consultation avec le mouvement syndical».
E-Blagh : plus de 7.000 signalements traités en 3 mois
Hajar Toufik - 11 octobre 2024Douanes : lutte intensifiée contre le trafic de polyéthylène
Société - La Direction régionale des douanes intensifie sa lutte contre le trafic illégal de polyéthylène dans la région de Casablanca.
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024Maroc – Tchéquie : l’école d’Ait Ouabidallah réhabilitée
Société - La réhabilitation de l’école du Douar Ait Ouabidallah grâce à un programme d’aide aux projets sociaux initié par la Tchéquie.
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024IA et médias : nouveaux défis, nouvelles opportunités
Société - On l'attendait. En tant que média et acteur citoyen. Une discussion franche sur IA et médias ! Quel avenir ? Quelles solutions ?
Rédaction LeBrief - 10 octobre 20242M : enquête sur des malversations financières
Société - Des investigations sur des soupçons de malversations et de mauvaise gestion financière au sein de la 2ème chaîne nationale (2M).
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutions
Société - Les principales conclusions du Baromètre de confiance Edelman 2024, avec un focus spécifique sur le Maroc et l'Afrique.
Sabrina El Faiz - 9 octobre 2024Zoo de Ain Sebaa retardé
Société -Le projet du Zoo de Ain Sebaa accuse un retard significatif, du fait de son déficit estimé à 20 MDH, selon Nabila Rmili.
Yassine Chraibi - 9 octobre 2024Le Roi Lion : Beyoncé dévoile un nouveau clip majestueux
Khansaa Bahra - 17 juillet 2019Libertés individuelles : le NON catégorique d’El Otmani
Mohamed Laabi - 4 novembre 2019Le procès du journaliste Omar Radi renvoyé au 27 avril
J.R.Y - 6 avril 2021Il faut sauver le soldat Brahim
Société - Arrêté en avril dernier dans le Donbass par les séparatistes pro-russes, le jeune marocain Brahim Saadoun accusé de “mercenariat”, a été condamné jeudi 9 juin 2022 à la peine capitale.
Atika Ratim - 22 juin 2022Harcèlement sexuel : comprendre l’affaire Jacques Bouthier
Société - Jaques Bouthier, ancien PDG du groupe Assu 2000, est accusé de viol sur mineur, traite des êtres humains et harcèlement sexuel sur des Marocaines. Voici ce que l’on sait sur cette sordide affaire.
Khadija Shaqi - 23 juin 2022Melilia : l’enclave de la mort
Société - "Le Maroc, ce frère qui massacre nos enfants pour les beaux yeux de l'Espagne", a titré l'hebdomadaire sénégalais "Le Témoin". C'est dire la profonde blessure causée par le drame survenu le vendredi 24 juin à Melilia.
Hafid El Jaï - 2 juillet 2022Bilan routier 2023 : une hausse alarmante de 9,5% des décès
Société - Au cours des dix premiers mois de 2023, le nombre de morts dans des accidents routiers a connu une hausse de 9,5%
Chaima Aberni - 9 janvier 2024