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Le gouvernement sollicite les syndicats sur la gestion de la crise engendrée par la pandémie du coronavirus. Le samedi 30 mai, Saad Dine El Otmani,chef de l’Exécutif, a tenu une réunion avec les secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives afin d’échanger sur la gestion des répercussions de la crise sanitaire que vitle Maroc. Selon H24Info, El Otmani a salué les mesures mises en places par les autorités publiques pour endiguer le Covid-19, précisant qu’elles ont permis d’éviter le pire au royaume.
L’économie nationale dans la tourmente
Dans sa livraison de ce1er juin, Le Matin rapporte que le Chef du gouvernement a précisé ce samedi que la pandémie du Covid-19 a affecté l’économique, le social et l’administratif du Maroc. Il a expliqué que cet impact se traduit par «l’arrêt partiel ou total de certains secteurs productifs», notamment ceux du tourisme(160000 entreprises et prèsd’un million de salariés en arrêt de travail), de l’export (ralentissement de 95%) et des transferts des Marocains résidant à l’étranger. Toutefois, El Otmani a assuré que d’autres secteurs ont réussiàpoursuivre leurs activités et ont même connu un rebond considérable. Il a ainsi avancé que l’agriculture, l’agroalimentaire et la pêche maritime n’ont pas été bouleversés par la crise sanitaire et ont pu poursuivre leurs productions afin d’assurer l’approvisionnement permanent des marchés. Le Chef du gouvernement a également soutenu que «la production des produits médicaux, notamment les désinfectants et les masques de protection», a fortement augmenté permettantau «Maroc de réaliser son autosuffisance et même de commencer à les exporter».
L’engagement des syndicats du Maroc
En dépit de l’effort déployé par les différentes autorités du pays pour soutenir l’économie nationale, El Otmani exhorte à«faire face d’une manière audacieuse aux impacts négatifs de la pandémie». C’est ainsi qu’il s’est tourné vers les secrétaires généraux des centrales syndicales pour les appeler à soumettre leurs propositions quant à «la défense des intérêts économiques et sociaux des employés et à la promotion de la stabilité sociale», précise Hespress Fr. Ces derniers ont été sollicités pour préparer des mémorandums écrits regroupant leurs propositions liées à «l’assouplissement des mesures du confinement et du plan de relance économique» ainsi que «leurs suggestions portant sur la loi de finances rectificative au titre de l’année 2020».
De son côté, Khalid Houir Alami, secrétaire général adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT), a expliqué à Aujourd’hui le Maroc que les représentants syndicaux sont «tous conscients des difficultés économiques et sont pour la relance de l’économie et des entreprises». Cependant, il note que «le report de la hausse du SMIG et SMAG» risque de compromettre «cette relance qui passe par le renforcement du pouvoir d’achat des citoyens et des classes ouvrières». Khalid Houir Alami soutient en plus qu’il faut réformercode du travail pour davantage deflexibilité d’emploi.
Enfin, les syndicats ont mis en avant lors de cette réunion les suggestions qu’ils ont avancées pour la gestion de la pandémie du coronavirus ainsi que leurs recommandations pour l’après-déconfinememt. Ils se sont enfin engagés à joindre leurs forces à celles du gouvernement afin de «contribuer à la relance de l’économie nationale, au soutien des entreprises et à la préservation des emplois».
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