Les médecins généralistes du secteur privé sont montés au créneau cette semaine après l’amendement déposé par le groupe parlementaire de l’Istiqlal sur la substitution des médicaments. Cet amendement qui modifie l’article 29 de la loi 17-04 permet aux pharmaciens de servir au client des médicaments équivalents à ceux prescrits par le médecin. Parmi les motifs que mettent en avant les défenseurs du droit de substitution, la non-disponibilité de certains médicaments dans les officines. Ce qui peut empêcher le patient de suivre le traitement prescrit par son médecin, rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du mercredi 20 mai 2020.
Cette démarche du groupe parlementaire de l’Istiqlal n’a pas été du gout des médecins généralistes privés qui ont vite réagi. Ainsi, un communiqué a été publié lundi dernier par la coordination syndicale des médecins généralistes privés dans lequel le syndicat estime que cette proposition de loi est «contradictoire avec le contexte délicat que traverse actuellement le pays». L’association reproche à l’Istiqlal de cacher les dysfonctionnements du système de santé, révélés par la pandémie du coronavirus, en focalisant sur le droit de substitution.
Les généralistes du privé affirment que la raison derrière les ruptures de stocks de certains produits pharmaceutiques est l’inondation du marché «de dizaines de médicaments parfaitement équivalents, de l’autorisation de vente de la même molécule sous différentes dénominations commerciales, sans aucune différence de prix ni valeur ajoutée pour le patient», note le communiqué. Le quotidien arabophone Al Massae précise dans son édition du mercredi 20 mai 2020 que la question de substitution des médicaments risque à nouveau de faire chauffer les esprits entre médecins et pharmaciens. Ces derniers avaient envoyé une lettre au ministère de la Santé dans laquelle ils demandent l’approbation du droit de substitution afin «d’assurer la disponibilité des traitements en faveur des patients». Ce droit existe en France, en Algérie et Tunisie, mais peine à voir le jour au Maroc.
Pénurie de médicaments
Rappelons que la disparition de certains médicaments des pharmacies s’est multipliée avec la pandémie du Covid-19 au Maroc, comme à l’étranger. « Santé Canada », le ministère Fédéral responsable d’aider les Canadiens a maintenir leur santé a affirmé avoir recensé 27 pénuries de médicamentsqui pourraient avoir un impact significatif sur le système de santé du pays, faisant signaler que la plupart de ces médicaments sont utilisés pour traiter le covid-19, comme des sédatifs, des analgésiques ou encore des médicaments qui sont analysés afin de développer un traitement contre le nouveau coronavirus.
Génération Bêta : au carrefour du futur et de l’espoir
Société - Après les Millennials, la génération Z et les Alpha, une nouvelle cohorte s’apprête à voir le jour : la génération Bêta.
Ilyasse Rhamir - 2 janvier 2025Innovation et sécurité : Tanger au cœur des réseaux intelligents
Société - Les villes de Tanger et Chefchaouen accueilleront, les 10 et 11 avril, la 8e édition de la Conférence internationale dédiée aux réseaux, aux systèmes intelligents et à la sécurité.
Ilyasse Rhamir - 2 janvier 2025RAM : Rabat – Dakhla enfin connectées
Société - RAM étoffe son réseau domestique en inaugurant une nouvelle ligne directe entre Rabat et Dakhla à partir du 15 janvier 2025.
Rédaction LeBrief - 2 janvier 2025Jours fériés et vacances scolaires au Maroc en 2025
Société - L'année 2025 au Maroc est marquée par une riche variété de célébrations et de fêtes. Elles témoignent de la richesse culturelle du Royaume.
Mbaye Gueye - 2 janvier 2025Vers un système de santé renforcé d’ici 2030
Société - Le ministre de la Santé, a annoncé une augmentation de 88% des places pédagogiques dans les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire en 2024.
Ilyasse Rhamir - 2 janvier 2025Réforme des retraites : vers un départ à 65 ans et le gel de la revalorisation des pensions
Société - La réforme propose de relever l’âge de départ à la retraite à 65 ans pour les secteurs public et privé, d’augmenter les taux de cotisation, et d’introduire un plafond unifié dans le système fondamental, équivalent à deux fois le salaire minimum.
Mbaye Gueye - 2 janvier 2025Médecins internes en grève : colère et revendications
Société - L’année 2025 commence sous le signe de la contestation pour les médecins et pharmaciens internes et résidents.
Ilyasse Rhamir - 2 janvier 2025DGSN : 10.393 fonctionnaires de police promus en 2024
Société - La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a annoncé que 10.393 fonctionnaires de police, dont 466 femmes.
Mbaye Gueye - 2 janvier 2025L’immeuble yacoubian
Société - Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent dans le piège d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle et la nostalgie du passé.
Rédaction LeBrief - 21 décembre 2023Les bacheliers s’expriment !
Khansaa Bahra - 13 juin 2019Horaires des prières à Rabat
Société - Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Rabat ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Rabat ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 13 mars 2023MRE, qui ne veut pas de vous ?
DOSSIER - C’est l’histoire d’un MRE qui a failli perdre la vie dans une altercation autour d'une terre. Une affaire sordide où advient aussi le « racisme anti-MRE ».
Sabrina El Faiz - 21 décembre 2024NASA : le premier Émirati dans l’espace, en route vers l’ISS
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019La viande toujours aussi chère sur le marché de gros
Société - La viande bovine est proposée entre 88 et 91 dirhams le kilo, tandis que la viande ovine se situe entre 115 et 120 dirhams le kilo.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Fourrières à Casablanca : un système en crise
Société - D’après le rapport annuel 2023-2024 de la Cour des comptes, 97% de ces fourrières ne sont pas légalement constituées en tant que service public.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024