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Dans le cadre de ses séances d’écoute des partis politiques et des syndicats, la Commission spéciale sur le modèle de développement a rencontré les représentants de l’UGTM et de la CDT samedi dernier Rabat. L’occasion pour ces derniers de présenter leur vision et leurs suggestions pour la réussite de ce chantier national. Garantir l’équité fiscale, la bonne gouvernance en matière d’emploi et le respect de la législation sociale, figurent parmi les revendications phares de ces syndicats, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son numéro du lundi 6 janvier 2020.
Enaam Mayara, secrétaire général de l’UGTM a souligné que le mouvement syndical doit être un partenaire à part entière du processus de développement économique et social du pays. Dans une déclaration accordée au quotidien arabophone Al Ahdath AL Maghribia, E. Mayara a souligné qu’un tel chantier ne pourra aboutir sans que les fonctionnaires marocains se voient offrir des conditions de travail décent, préservant leurdignité.
De son côté, la CDT, représentée par son secrétaire général, Abdelkader Zayer, a appelé à une révision du mode de gouvernance en accordant une place aux syndicats dans les conseils d’administration et de surveillance de la commission. La CDTsouhaiteparticiper à la prise des décisions stratégiques qui concernent les travailleurs marocains.
En ce qui concerne les propositions pour le modèle de développement, la CDT suggère la création d’une banque d’investissement public dédiée au financement des projets à dimension sociale. Elle affirme que cette banque pourrait également accompagner les jeunes porteurs de projets et les PME. Sur le plan social, la Confédération insiste sur l’institutionnalisation du dialogue social à travers une loi-cadre ou une loi organique relative au dialogue et à la négociation, au lieu de se focaliser sur la législation de la grève. Le syndicat a annoncé qu’il présentera dans les jours à venir un dossier détaillé surlignant les problématiques identifiées et les solutions proposées.
Pour rappel, la Commission du nouveau modèle de développement avait entamé jeudi dernier ses séances d’écoute par une réunion avec les représentants du parti de la justice et de développement (PJD), du parti de l’Istiqlal (PI) et de l’Union Socialiste des forces populaires (USFP). Ces séances se sont poursuivies le lendemain avec les représentants du Mouvement démocratique et social (MDS) et de l’Union marocaine du travail (UMT).
Cemardi, la Commission rencontrera les membres de l’Union constitutionnelle (UC) du Parti du Progrès et du socialisme (PPS), du Mouvement populaire (MP) et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).
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